L'Historie
et les Battailles
Battaglia
di Castiglione e combattimento di Peschiera
Le
passage du Grand Saint Bernard
Ex-officier de l'artillerie, Napoléon dédia à cette arme une attention particulière, en dotant chaque division de 8 à 12 pièces et en introduisant la tactique du "feu de masse", qui consistait à marteller l'ennemi avec des batteries de cent canons et plus. On lui doit également la mobilité de l'artillerie, qui n'était plus placée en position fixe mais qui accompagnait l'avancée de l'infanterie pendant les assauts.Les canons de la Grande Armée étaient presque les mêmes que ceux mis au point par Jean-Baptiste de Gribeauval, un ingénieur français qui, vers 1760, avait rénové l'artillerie en distinguant entre autre les canons pour champs de bataille de ceux pour forteresse. Il s'agissait donc d'armes assez anciennes qui, après 1805, auraient été complètement dépassées par rapport à celles des adversaires. Pendant les marches de transfert, les pièces d'artillerie napoléonienne étaient tractées par des chevaux ou chargées sur des chars et transportées sur des parcours souvent établis à l'avance.
Le passage du Grand Saint Bernard fût une exception: pendant la deuxième campagne d'Italie, les canons furent poussés le long du passage par des soldats dans des troncs creusés qui faisaient office de luge sur un lit de paille et de
fumier.
Marengo

Austerlitz
2/12/1805

Bailen
20/07/1806

La
Coruña 16/01/1809

Borodino
07/09/1812
